Tout shuss à « Val Tho », pour les initiés, la station la plus haute du plus vaste domaine skiable d’Europe. Et sans doute, du monde, celui des 3 vallées. Soit 600 kilomètres de pistes aménagées, 334 pistes balisées et près de 200 remontées mécaniques qui relient Courchevel, Méribel, Les Menuires, Saint-Martin de Belleville, La Tania… et Val Thorens. Qui dit mieux ? C’est ici que l’Altapura est né, il y a quelques années. Il vient de renaître grâce au Groupe Eoden, spécialisé dans la transition énergétique et diversifié dans l’hôtellerie de luxe, ici en partenariat avec le groupe Beyond Place.
Avec 88 chambres et 16 suites, l’établissement est une ode à la montagne, en version contemporaine. Tons clairs, bois blanchis, pierre sèche et effets géométriques cohabitent avec un mur de 200 paires de ski vintage ou d’imitations de trophées de têtes de cerfs empaillés. Ajoutez à cela de la fausse fourrure, bien mœlleuse, et quelques touches de tissus beige, orange… Côté restauration, on n’a que l’embarras du choix entre le 2mille3, en référence à l’altitude la station, avec cuisine ouverte, grands buffets et viandes à la plancha. À La Laiterie, au comptoir carrelé avec ses gros pots de lait sur les étagères, on déguste raclettes, fondues et charcuteries du cru. Enfin, tout nouveau, tout bon, le meilleur de l’Italie se savoure au Casa Alta.
Au Spa Pure Altitude, les cabines sont habillées de troncs de bouleau, et la belle piscine dégage une ambiance minérale. Soins à la carte, dont le zen altitude qui offre le grand jeu corps et visage. Un bonheur ! Inutile d’aller chercher son matériel ailleurs, tout est sur place, comme les tenues dernier cri griffées Fusalp ou Bogner. Vu l’enneigement et l’ensoleillement, on peut y skier jusque fin avril et jusqu’à la Cîme Caron, le bout du bout du monde qui culmine à 3 193 mètres d’altitude. On l’admire d’ailleurs en ligne directe, depuis le lounge de l’Altapura. Chambres : de 222€ à 1 027€, suites : de 447€ à 1 807€. altapura.com