Grand Duc, Joseph & Raymond, Villa9Trois, Bellota-Bellota, +400 Laboratorio, Le Petit Comte, Café Charbon : 7 tables au 7e ciel

Des restaurants à découvrir d’urgence

Catégorisé comme Restaurants

Grand Duc : adresse secrète du Marais

Anciennement les Chouettes, ce grand loft de style Eiffel situé derrière le Carreau du Temple, s’est refait une beauté. Et une déco, plus glamour, signée Hugo Toro et Maxime Liautard, sous sa majestueuse verrière ! le lieu entend offrir une expérience client complète, avec un bar à cocktails à l’ambiance feutrée, une salle à manger Art Déco, une mezzanine monochrome et au dernier étage, une autre habillée de rouge, dédiée à accueillir un bar à vin. Un écrin élégant, dont le concept aux multiples facettes, un rien vintage, va rythmer la vie parisienne.

La cuisine a été confiée à Hervé Nepple. Fort d’un apprentissage chez les plus grands, comme Pic, à Valence, Pierre Gagnaire, Guy Savoy, Eric Briffard et les frères Pourcel, il s’applique à délivrer des assiettes lisibles et appétissantes à une jeune clientèle avide de nouvelles expériences culinaires. Pour avoir dégusté son velouté de poule au gouda truffé et potiron, le rare black cod mariné, caramélisé, sa volaille Landaise au chou/girolles/comté, le rumsteack de boeuf Charolais aux pommes croustillantes et la pavlova aux fruits exotiques, on peut vous dire que le niveau est là. Formule : 24,50€, menu : 31,50€, carte : 55€. restaurant-grand-duc.com


Joseph & Raymond : la pépite gourmet

Ce petit restaurant, discret comme tout, a tout d’un grand ! Du côté de la Gare de l’Est et de la rue de Paradis où fleurissent les tables tendances, son nom rend hommage à deux grands-pères provençaux et à sa cuisine Provençale ensoleillée. Un bar pour attendre sa table ou grignoter sur le pouce (le lieu est souvent complet), une cuisine semi-ouverte sur la salle et quelques tables qui lui font face, avec des clients guettant les assiettes qui en sortent, voilà pour le décor. Avec le chef Pierre Cavalier aux fourneaux, Joseph & Raymond bénéficie d’un bouche-à-oreille idéal pour assurer sa réputation.

Premier plat à commander, la « Pitassaladière » avec sa compotée d’oignons et ses olives de Kalamata pour se mettre dans le bain. Viendront ensuite le croque Vegeta à la ricotta, chèvre frais et caviar de tomates confites, la salade de poulpe grillé au citron confit et piquillos et un filet de bar grillé au risotto de riz noir pour clore ce festin en beauté. Carte : 35€. josephetraymond.fr


Villa 9Trois : l’îlot gourmand

Dépaysant ! De l’autre côté du périphérique, ce royaume enchanté, au cœur de la ville de Montreuil, est une oasis de charme et de gourmandise. Dans un jardin agrémenté d’un potager cher au chef de cuisine, Camille Saint-M’Leux, un ancien de chez Taillevent, des hôtels Shangri-La et du George V, on découvre d’abord les lieux, sa terrasse pour les beaux jours, un salon privé avec cheminée pour les repas d’affaires et autres célébrations familiales, plus une grande salle élégante aux légers accents asiates. Une fois passé la surprise, on se réjouit du cadre voluptueux.

Il n’y a plus qu’à se laisser porter par les 200 références de vins de la cave. Et par la carte qui annonce un foie gras tremblotant au jus des sous-bois et de l’araignée de mer de Roscoff dans son bouillon anisé. À suivre, le rouget-barbet au céleri et le cochon de lait choux/lait robot dévoilent une belle maîtrise des cuissons. Les grands appétits se laisseront même tentés par le ris de veau gratiné, escorté de vieux Comté et de brioche. Et pour finir sur une note fraîche et légère, on se laisse séduire par les sirènes de la poire rôtie au miel de châtaignier, noix et vin jaune. En se promettant d’y revenir en famille pour y passer tout un dimanche… Menus en 4 services : 59€, en 6 services : 79€, carte : 80€. villa9trois.com


Bellota-Bellota : l’épicerie-resto divine

Plus qu’un commerce de bouche parmi d’autres, plus qu’un comptoir de dégustation, ce restaurant des Champs Elysées, dont le nom rappelle celui du cochon noir espagnol nourri aux glands de chêne, recèle des plus beaux produits d’épicerie fine du marché. Dans les vitrines, les jambons ibériques côtoient saumons de l’Atlantique prétranchés, taramas variés, bonbons de foie gras au lomo, chorizos, vins, Champagnes, sardines, truffes, caviars, calamars, sardines et poulpes de Galice, fromages Manchego et douceurs sucrées, à emporter ou à déguster sur place.

Dans cette bodega de luxe qui a ouvert des petites sœurs dans tout Paris, ainsi qu’à Boulogne-Billancourt, on admire l’art de la découpe du jambon Pata Negra, entre deux bouchées. La carte (comptez de 30€ à 50€) comprend une flopée de petites assiettes de charcuteries et de tapas ensoleillés qui défilent à toute allure. À table, chacun se promet de faire quelques emplettes de bons produits hyper sourcés pour se préparer une dînette de grande qualité à la maison. bellota-bellota.com


+400 Laboratorio : viva Gennaro Nasti !

Loin d’être une pizzeria, la nouvelle adresse de ce chef, qui cultive autant les tatouages que la bonne farine et le levain bases de sa cuisine, est en train de s’imposer comme the good place to be pour qui aime les saveurs napolitaines authentiques. Au 136, rue Saint-Maur, Gennaro Nasti l’a baptisée du nom de la température que doit atteindre sa galette de pâte à pain pour ressembler au plat emblématique de la culture gastronomie italienne. La salle élégante est tamisée, un four sur-mesure y trône et fait une petite place à la vitrine de maturation de ses viandes et charcuteries.

Ce chef au parcours exceptionnel a parsemé sa carte de ragù antico con picota, saucisse et friarelli, parmigiana di melanzane, provola, parmesan et basilic, boulettes de riz panées et pizzas al padellino, cuites dans un moule pour obtenir une croûte dorée et croquante. Ici, impossible de faire l’impasse sur le baba à la crème pâtissière. Il est aussi délicieux qu’à Napoli, ville dont cette pâtisserie est originaire… Carte : 40-50€. Facebook


Le Petit Comte : brasserie intemporelle

La bonne raison pour aller jusqu’à Boulogne-Billancourt, la voilà ! C’est ce bristrot pur jus, anciennement Aux Comtes de Gascogne, qui sait se faire accueillant pour ceux qui apprécient les trésors de la tradition française, les produits frais et le fait maison. On y vient en duo, en famille ou avec sa bande d’amis, pour les partager sur les banquettes rouges d’une maison de confiance, dont la cuisine ouverte donne un aperçu de l’habileté du chef Pierre Adrien Schmidtke.

Pas d’hésitation, on commande tout, ou presque ! En commençant par le velouté de potimarron au foie gras, onctueux, ou la terrine, rassurante. Les amateurs ne manqueront pas la saucisse de l’Aveyron, un morceau d’anthologie, ou l’épaule d’agneau confite à l’ail rose, présentée dans l’esprit d’un lièvre à la royale. Après ça, place au moment de bravoure avec l’île flottante qui déboule dans son énorme casserole en cuivre Mauviel. Un dessert à partager qui exprime la générosité des lieux… Carte : 40€. lepetitcomte-restaurant.com


Café Charbon : du bon et du très bon

Si vous êtes déjà passé mille et une fois devant cet ancien bougnat de la rue Oberkampf, sans vous y être arrêté, sachez qu’il y a pourtant de nombreuses raisons de le faire. Tout d’abord, pour son décor atypique constitué de carrelages rétro, banquettes en cuir et miroirs ternis agrémenté d’un vieux zinc et de lampes en fer forgé. On y vient siroter l’un des fameux cocktails de Martin Parat, et profiter des programmations musicales punchy et des animations du DJ.

Mais aussi pour les petits plats préparés avec amour, et avec le sourire, par Nathan Paisley, un chef amoureux des bons produits et des plats de partage qui veille sur sa brigade pour l’emmener plus haut. Faites-lui plaisir, et offrez-vous pour commencer la saucisse au couteau de la maison Montalet. Il y met des graines fenouil, du piment d’Espelette et des amandes. Ses envies, contagieuses, passent aussi par les moules de bouchot, un dos de cabillaud à la grenobloise, un bo bun aux aiguillettes de bœuf Angus marinées et grillées au charbon, sans oublier le poulpe grillé à la plancha, l’un de ses best-sellers. Et pour célébrer le retour de la crêpe flambée au Grand Marnier, la sienne fait le show en pleine salle… Carte : 35€. lecafecharbon.fr

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