La Boissonnière, P’tit Louis, Shiro, Da Rosa, le Village Terrazza, 5 restaurants testés et approuvés

Les tables qui font l’actu gourmande

Catégorisé comme Restaurants

La Boissonnière : petits plats à partager

bar à vins, à bières et à tapas, La Boissonnière est le nouveau hot spot de l’est parisien. Après le Sentier, c’est dans le quartier Charonne que ce concept imaginé par Carole, Charlie, Chloé et Martin s’installe aujourd’hui, à grands renforts de petits plats à partager aux alliances audacieuses. Dans une atmosphère néo-vintage composée de plusieurs salles meublées de sièges en velours, sur fond de murs en pierre apparentes, agrémentés de fresques peintes par des d’artistes locaux, on se laisse surprendre par les saveurs du saumon gravelax infusé à la betterave, du poulpe rôti au miso rouge ou encore du tataki de magret à la réduction de citronnelle et soja. Et pour escorter tout ça, la beer list sait faire mousser les bières tendances tandis que la wine list, orientée vers les vins nature ou en biodynamie, est l’occasion de belles découvertes. Voilà de quoi traverser tout Paris ! Carte : 40€. Facebook


P’tit Louis : bar à vins/salon à manger

On a retrouvé Bertrand Guillou sur la montagne Sainte-Geneviève ! Après le Louis Vins, le voici qui ouvre un bar à vins qui lui ressemble, convivial et accueillant. Impossible de se tromper, le vin y est bien sûr à l’honneur avec de grands et somptueux flacons issus de toutes les appellations (environ 500 références différentes).  Il n’hésite pas à ouvrir ses trésors à prix doux pour faire plaisir aux clients dans sa drôle de salle aux allures de salon particulier aux meubles chinés. Et pour les accompagner, la cheffe Mélanie Serre a imaginé un assortiment de dînettes composées d’huîtres de Joël Dupuch, de truites fumées à la crème citronnée aux baies roses, de pâté en croûte de foie gras, pistaches et champignons, de tartine de pied de cochon au parmesan et de macaronis au vieux Comté. De très jolis grignotages ! Carte : 40€. 35, rue Descartes, 75005 Paris. Tél. : +33 (0)9 87 53 99 29.


Shiro : influences nipponnes

Tout nouveau restaurant japonais de luxe à s’implanter sur la Rive Gauche, celui du chef Hiroyuki Ushirode entend faire fusionner gastronomie française et influences japonaises. Et d’après l’affluence d’un public averti, dès l’ouverture, son pari semble réussi. L’entrée s’ouvre sur un grand comptoir en marbre qui plonge sur une cuisine ouverte où les bruits des ustensiles de cuisine et les gestes précis des cuissons et de l’assemblage des plats font le show. On s’enfonce dans la salle pour découvrir un mobilier volontairement zen où l’élégance et les matériaux nobles sont de mise. Les amateurs jetteront leur dévolu sur les formules de Bento en 9 petites assiettes, à 35€, ou sur le menu carte blanche Omasaké en 6 étapes, à 79€.

Du côté de la carte, la même épure est au programme. Comment ne pas se laisser tenter par les sirènes des suggestions ? Elles annoncent un carpaccio de daurade vinaigrette à la prune, de l’escabèche de poissons frits et marinés, du cabillaud au tartare de langoustines sur une purée de choux fleurs et crème de yuzu ou encore du quasi de veau accompagné d’un lit d’échalotes confites et un mille-feuilles matcha glace au chocolat et fruits frais aussi surprenant que gourmands. Un véritable travail d’orfèvre, de l’entrée au dessert. Carte : 70€. restaurantshiro.fr


Da Rosa : cuisines méditerranéennes

Da Rosa, c’est tout d’abord José Da Rosa. Un épicurien natif d’Avéiro, au Portugal, qui a permis aux gourmets et aux grands chefs de faire la connaissance du jambon Bellota, du lard de Colonnata, du Culatello di Zibello, des charcuteries de Christian Para, de la Cecina, de la ventrèche de bonite ou encore des sardines de José Peña. Celui qui parcourt le monde à la recherches des meilleurs produits ouvre une nouvelle adresse rue de Grenelle, l’une des artères les plus élégantes de Paris. Derrière la façade noire, banquettes de velours, murs de pierres brutes, tables rondes et chaises bistrot composent un décor douillet aux petits airs d’épicerie italo-espagnole.

Sélectionnés directement chez des petits producteurs, les ingrédients rares font leur apparition en toute simplicité, d’abord sous forme d’aperitivo. Puis c’est le défilé de tapas qui accélèrent le tempo, avec des olives Taggiasche, du pan con tomate, une plantureuse burrata et des sardinillas fondantes sous le palais. Vient ensuite le moment de passer aux choses sérieuses avec la salade niçoise « déconstructiviste », une soupe de légumes de saison, les rigatoni à la sicilienne ou à l’all’arrabbiata ou encore le risotto pata negra, pour nous amener subtilement vers les saveurs ensoleillées d’une délicieuse pastel de nata à la pâte feuilletée croustillante. Les petit plus ? Les collections de thés rares, de tisanes d’exception et les cafés Iapar rouge du Brésil. Carte : 40€. darosa.fr


Le Village Terrazza : Garry Dorr forever !

Garry Dorr a une farouche volonté d’aller jusqu’au bout de ses projets. Une ambition qui lui réussit plutôt bien, puisqu’il transforme radicalement son ancien Moulin Vert en trattoria ultra tendance, agrémentée d’un terrasse de 100 places orientée plein sud. Dans un ambiance Street Art ludique qui déchire tout, mise en scène par l’architecte-décorateur Pierre Canot, la valse des pizzas napolitaines déroule son ballet avec une offre percutante qui va à l’essentiel : une Margherita artisanale cuite dans un four à bois à 5€, pour séduire une clientèle estudiantine (à emporter).

Du côté de la carte, on se laisse convaincre par les produits sourcés venus des terroirs italiens pour composer de généreuses assiettes de linguine, mafaldine, orecchiette et tagliatelles. 100% frais, 100% food porn ! Carte : 35€, brunchs complets : 25€. thevillageterrazza.fr

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